Si vous venez d’obtenir votre permis tout jeune, vous serez sûrement excité de faire votre première expérience avec la voiture de votre paternel. Cependant certaines conditions sont exigées afin d’éviter des conséquences en cas de choc.

S’enregistrer comme second conducteur

Conduire la voiture de ses parents n’est pas une chose illégale. Il peut arriver que des situations urgentes se présentent à vous, et que vous soyez obligé d’utiliser leur véhicule.

Cependant, si vous l’utilisez occasionnellement afin de faire des courses par exemple, il serait préférable de vous enregistrer auprès de l’assurance de vos parents comme second conducteur.

En effet, ceci vous évitera de payer des franchises plus élevées que celles qu’auraient déboursées vos parents en cas d’accident. Pour les jeunes conductrices, le montant de franchise est particulièrement plus élevé et peut aller au-dessus de 1 000 euros.

Aussi, les conséquences peuvent encore être plus lourdes s’il s’agit de la voiture de la société où travaille votre géniteur. Ce dernier peut perdre son emploi si vous n’avez pas été enregistré auprès de l’assureur comme étant second conducteur et qu’il survient un accident. Dans le cas d’un accrochage volontaire, l’assurance indemnisera les victimes, mais les dégâts occasionnés au véhicule de la société pourront être à votre charge.

Par conséquent,  conduire la voiture de ses parents sans assurance n’est pas une très bonne idée.

Comment assurer un jeune sur l’assurance de ses parents ?

Bien que s’enregistrer comme second conducteur pour le véhicule de ses parents soit une solution peu coûteuse, il est nécessaire de se renseigner sur les conditions de cet ajout.

Plus précisément, tous les assureurs ne permettent pas aux parents d’ajouter leur progéniture comme conducteur secondaire. Dans le cas où cela ne serait pas possible, vous pouvez envisager d’autres options, car il existe des couvertures spéciales pour les jeunes conducteurs.

Toutefois, si le copilote doit utiliser régulièrement le véhicule, il faudra le notifier à l’assureur. Ce non-signalement peut vous coûter des sanctions judiciaires, très sévères.